La reconstruction mammaire
Pourquoi recourir à la reconstruction mammaire ?
La reconstruction mammaire fait partie intégrante de la prise en charge des patientes, notamment après une mastectomie, si la patiente le désire.
Cette possibilité est à aborder très tôt dans le parcours de prise en charge, il sera essentiel d’accompagner la patiente dans sa réflexion et de l’informer sur les différentes étapes chirurgicales .
Deux grands types d'interventions : reconstruction mammaire par prothèse ou par lambeau, dont le choix dépendra des possibilités évaluées par le chirurgien mais également du choix de la patiente.
La reconstruction mammaire est prise en charge par l’Assurance maladie dans le cadre du parcours de soins, sauf dépassement d’honoraires éventuels.
La reconstruction mammaire en pratique
La reconstruction mammaire constitue un procédé chirurgical qui, après l'ablation d'un sein, restaure les contours d'un sein. Le chirurgien pourra également reconstruire le mamelon et l'aréole (la zone pigmentée autour du mamelon) et réalisera, si nécessaire, une plastie du sein controlatéral pour obtenir la symétrie finale.
En fonction des cas, cette reconstruction peut être immédiate (en même temps que la mastectomie) ou secondaire (différé de quelques mois après l’arrêt des traitements).
Les limites de la reconstruction mammaire
La décision de reconstruction mammaire est une décision complexe qui doit tenir compte des autres traitements (radiothérapie et chimiothérapie parfois nécessaire), ainsi que des attentes et choix de la patiente. Le chirurgien et la patiente discuteront pour une décision partagée.
L’indication et les différentes étapes dépendent de la quantité et de la qualité des tissus locaux, du désir de restaurer la meilleure symétrie mammaire possible, des antécédents de radiothérapie, et des contraintes engendrées par le site de prélèvement.
Et après ?
Après la reconstruction mammaire, il est possible de recourir à des corrections dites secondaires telles que le lipomodelage ou la reconstruction de la plaque aréolaire et du mamelon, en cas, par exemple de volume du sein insuffisant ou sur certains endroits (notamment au niveau du décolleté).